lundi 22 février 2010

Résumé de la situation par Frank Sweijd
























Vous trouverez ci-dessous un magnifique texte de Frank Sweijd qui résume parfaitement la situation.

C'est un peu long à lire, mais cela vaut le coup d'aller jusqu'au bout.

Une analyse pleine de bon sens...


Darwin nous a appris que seules les espèces les plus adaptées à l’environnement, avec les meilleures stratégies de survie, ont le plus de chances de réussir. En est-il de même pour les religions? Pour cela, il faut comprendre les mécanismes cachés qui poussent et aident chaque type d’idéologie à s’imposer.
L’idéalisation (“idéalisation kantienne“), en premier, est à la base de l’idéologie victorieuse. Elle est, d’abord, un outil essentiel à l’intelligence de l’homme. Elle permet la réduction d’un ensemble complexe, à un ensemble simple. Elle exprime les lois de la physique et le langage qui traduit une “réalité complexe“ en paroles. On pourrait parler de compressions. On les maîtrisent, en connaissant les règles d’usage, et sachant qu’elles ne sont qu’une représentation de la réalité.
Mais, s’accrocher à une idéalisation, sans chercher plus loin, sans la maîtriser, amène l’adoration, l’exaltation qui engendrent la haine, le fanatisme, et l’intolérance. Lorsqu’on affirme qu’il n’y a qu’un seul Dieu, cela implique que tous les autres sont faux.
Ceci autorise une intolérance agressive contre ces Polythéistes. Ceux du monde antique ont disparu. Éliminés par l’évolution.
La cristallisation se fait autour d’un leader charismatique sublime et exemplaire. Un chef et père idéal, mais impossible à comprendre, sauf en simplifiant. Un chef sans besoins, sauf l’exigence tyrannique d’avoir des fidèles adorateurs, qui lui prient à heures fixes et qui se sacrifient, prêts à tout lui donner. On n’a pas d’image de lui dans les latrines. Une distance est installée par le manque total d’empathie. Tintin, courageux, bon catholique, intelligent, serviable, ne met jamais son bras sur l’épaule du capitaine Haddock, et ne lui demande pas ce qui ne va pas, pourquoi il boit. C’est pareil pour Moïse, Jésus et Mohamed, il n’y a pas d’intérêts de leur part pour la vie ordinaire et les besoins humains. En plus, ils n’ont jamais poussé leurs croyants à exiger une sécurité sociale, de demander un droit de grève ou un semblant de démocratie. L’empathie ne fait pas partie d’un monde spirituel et divin.
L’appartenance est le côté-jardin de l’idéalisation: “Membre de notre communauté, vous faites partie d’un glorieux organisme millénaire. Vous êtes des notres. Soutenez nos couleurs. Portez nos signes vestimentaires. Participez à nos rites“. La spécialisation est un élément de survie dans la nature. L’appartenance permet d’isoler le groupe et la séparation avec les autres “races“ aide à une meilleure défense. Les mélanges, la concurrence et les confrontations font peur.
La culpabilisation est côté cour de l’idéalisation. Ne pas atteindre la perfection est un péché. La virginité, la pureté, l’innocence, l’abstinence et tant d’autres préceptes prétendus vertueux ne sont jamais satisfaits. Si, par exemple, vous avez des impulsions sexuelles non réglementaires, vous serez impur et puni.
Le deuxième facteur de survie est la défense de l’institution elle-même. La citadelle. Sa sauvegarde est plus importante que les idées qu’elle représente. Si une religion a évolué, c’est qu’elle a modifié son message pour survivre. Elle consent même, au besoin, de sacrifier ses adeptes. Le Pape, lors de la dernière Guerre Mondiale, n’a guère soutenu les Catholiques et les quelques évêques Allemands qui s’opposaient aux crimes nazis. Cette démission fut par peur de représailles et du communisme athée. La mère d’un oisillon en péril se serait sacrifiée, quitte à tout perdre.
Cette radicalisation pour la survie, va de pair avec des attaques de l’adversaire, et non de ces idées. Schopenhauer, dans “L’art d’avoir toujours raison“, où il propose 37 stratagèmes, en ajoute une 38ième, l’“Ultime“, qui n’est plus l’attaque “ad rem“, mais “ad hominem“. C’est la plus efficace. Insulte ton adversaire, traîne le dans la boue, n’attaque pas ses idées. Lorsque les religions attaquent leurs adversaires, elles ont tendance à aller au-delà du dialogue des idées, et confrontent les personnes elles-mêmes. Salman Rushdie devait être tué. Les homosexuels sont traités, par exemple, d’abominables, ou de malades. Tout est dit. Il est difficile de se défendre efficacement contre de tels arguments. Ces méthodes sont utilisées avec beaucoup de mauvaise foi. Les religions se donnent comme auréoles l’amour, l’humanisme, le bien, la concorde, la responsabilité et la vérité. Mais les faits prouvent le contraire. Où sont tous ces préceptes, lorsque l’on excommunie une maman qui à fait avorter sa fillette de 9 ans après un viol ? Il n’y a jamais de réponse raisonnable de la part des responsables d’église, qui offrent comme alternative
“on peut adopter“, et ajoutent : “ l’avortement est un meurtre“, impliquant que : “cette femme est une meurtrière“. Le 38ième stratagème.
Le troisième élément est la terreur et son exploitation par des promesses de salut. Peur de la fin du monde. Peur de ce qui n’est pas visible. Peur des autres, des étrangers, de ce que l’on ne connaît pas. La peur d’un enfant. Et, bien sûr, on vous promet de vous aider. Lorsqu’on affirme, comme Jean Paul II :“N’ayez pas peur“, (son slogan préféré) n’en doutez pas, c’est que vous avez peur. On s’adresse aux plus faibles, non pour les soutenir, mais parce qu’ils sont les plus faciles à embrigader. “C’est avec nous que vous aller surmonter vos difficultés“. “Vous allez réussir“.
Mais le mécanisme le plus efficace, le quatrième, celui qui lie le plus les adhérents à une religion, c’est le sacrifice. Sacré et sacrifice ont la même racine.
Le sacrifice est omni présent dans la vie des animaux évolués. Un babouin qui se dévoue pour une femelle impassible, et à qui il fait les poux et offre de la nourriture, sera celui qui protègera les petits issus de ce contrat, car il aura créé un lien avec eux, une attache construite à travers ses dévouements. Celui qui donne se lie. Celui qui se sacrifie se lie d’autant plus. Quand on aime, on donne… Peut-on, après s’être voilé pendant tant d’années, après s’être abstenu de tout sexe, d’alcool, et autres bonnes choses, penser avoir fait cela pour rien? Se traîner en pèlerin sur ses genoux ensanglantés fait croire que l’on va être mieux entendu. Les religions sont enclines à interdire les bonnes choses et à imposer les désagréables. Vous ne verrez nulle part un précepte vous proposant de bien manger, de bien faire l’amour, de s’amuser, de profiter de la vie, de vous épanouir par des voies terrestres... Ou sont les commandements vous engageant à éviter les mauvais traitements, ne pas accepter d’être battu, d’être humilié...
Il faut souffrir ici-bas, et donner à Dieu pour avoir les chances du paradis.
Toutefois, les sacrifices contraints peuvent susciter des résistances, voir des révoltes. La coercition a ses limites, et incite à s’y soustraire. Autrement dit, les sacrifices imposés ne lient pas bien la personne, qui a le loisir et la justification de les refuser.
Un sacrifice, une offrande ne sont liants, que s’ils sont librement consentis par le donateur. L’élan personnel est un consolidateur puissant de l’assujettissement. Cela ne “fonctionne“ que lorsque l’on décide de donner par soi-même, et non par une imposition extérieure. De là l’exigence de la “sincérité“ de sa foi, par toutes les religions. Pour surmonter le sentiment d’imposition extérieure, rien de tel que l’intériorisation par endoctrinement, dès le plus jeune age. Ainsi, on accepte de sacrifier, par habitude, sans s’en rendre compte. On imite les adultes. Pour le nouvel adepte, ce sont les promesses et les attraits d’une idéologie qui le poussent à faire des offrandes. C’est normal, le converti est zélé. Le mécanisme liant du don est Pavlovien. La carotte sans nécessairement le bâton. Tous les enfants sont éduqués par des injonctions, telles que: “si tu étudies bien, tu auras des bons points, si tu es sage, tu auras des bonbons“, etc. Nous savons inconsciemment que si nous décidons de bien travailler pour une cause, nous allons réussir. Le résultat sera à la mesure de l’effort. Plus de sacrifice permettent d’espérer plus de résultats. C’est gravé en nous. Les sacrifices lient leur adhérant de façon presque irrévocable. Il se fera d’autant mieux que la personne aura été capable d’autodiscipline.
Seules les personnes les plus lucides arrivent à faire un bilan, à passer leurs efforts consentis par pertes et profits, et à prendre leurs distances.
C’est pour cela qu’il est quasi impossible de faire changer d’avis un adepte d’une religion par des arguments rationnels: il ne peut pas accepter d’avoir fait tous ces efforts volontairement, toutes ces années, pour rien.
Les trois religions monothéistes obéissent aux règles énumérées, ce qui explique leur persistance, après tant de siècles. Manifestement, elles véhiculent des mèmes puissants. Toutes ont une idéologie idéalisante, toutes font l’apologie du sublime, de la virginité, de l’abstinence. Toutes se cristallisent autour d’un seul Dieu, toutes culpabilisent, toutes glorifient l’appartenance. Toutes prônent la défense du nid, avec fanatisme si nécessaire, et se servent d’attaques ad hominem pour le défendre. Toutes exploitent la peur comme fonds de commerce. Mais c’est le sacrifice à hautes doses, qui est l’élément clé de la réussite, le fertiliseur de l’intégrisme. La piété et la dévotion. Tous ces mécanismes les ont aidés à survivre. Mais qu’en est-il du futur?. Certaines règles ne sont plus appliquées comme dans le passé, et peuvent faire évoluer autrement leurs destinées.
L’église catholique est la religion qui a le plus modernisé, mais pas de gaîté de coeur. Elle y a été obligée par la société démocratique occidentale qui l’héberge et qui est fille des Lumières. Ce glissement ne s’est pas fait tout seul: sur tous les sujets Rome s’est battue bec et ongles. Toute fois, sur bien des sujets, il a fallu reculer: la terre n’est plus plate, et n’est plus au centre de l’univers. La création de l’homme par le biais d’Adam et Eve n’a plus cours. Mieux: l’Eglise a admis le principe darwinien de l’évolution. Mais le plus grand assouplissement s’est effectué par rapport aux obligations sacrées religieuses. Le carême a été allégé et est devenu une hygiène de vie, et même la messe de Noël à minuit, a été déplacé à 22 heures. Les pèlerinages ne sont que souhaités et sont devenus des excursions touristiques. Toutefois, aussi chez nous, les monothéismes sont encore bien présents aux moments importants de la vie. À la naissance, à la maturité sexuelle, au mariage, et après la mort. Ces moments festifs et affectifs gardent un caractère sacral. Offrir, offrir un repas, une bouteille de vin, faire plus, car le croyant veut participer, aimer, donner. Il est donc facile de l’inciter à ce moment, à sacrifier en même temps pour Dieu. Mais ces célébrations lui coûtent peu. On le fait plus pour les enfants et la famille que l’on aime, pour les adultes qui se marient ou pour ceux que le défunt a quittés. Pas vraiment pour Dieu. Mais ces fêtes ne sont qu’une part du fonds de commerce de l’Eglise.
C’est sur le domaine de la sexualité que l’Eglise catholique concentre ses rigueurs. C’est là qu’il y a encore les vrais sacrifices.
Si on vit sous la forte pression de ses pulsions reproductives, les abstinences seront péniblement vécues. La chair est faible, rappelle Rome. On connaît l’interdiction d’une vie sexuelle variée, de la masturbation, de l’homosexualité, des moyens contraceptifs efficaces, et la peur qu’ils entraînent. Ils prônent la conservation de la virginité jusqu’au mariage, et le refus de l’avortement.
Il faut le constater, toutes ces interdictions sont attentatoires au bonheur terrestre. Les adhérents en souffrent, mais les préceptes, et, à travers elles les intérêts de l’Eglise sont victorieux. Lorsqu’elle défend Pro Life, elle ne tend pas à résoudre les problèmes des jeunes mères déboussolées. Elle prétend les aider, mais elle refuse la “facilité“ de l’avortement. L’Eglise exige le sacrifice et culpabilise.
Néanmoins, globalement, l’Eglise Catholique de Belgique, si elle ne demande plus que peu à ses ouailles, en demande d’autant plus à son personnel. On peut même observer, que l’équipe de moines, nonnes, diacres, curés, évêques et papes sacrifient à la place des citoyens. Ils sont des intermédiaires qui comme Jésus prenaient les péchés du monde sur lui, prennent tout sur eux. Pour de l’argent, ils font des messes pour les autres. Ils prient pour les autres, ce qui soulage le simple pénitent de cette obligation. Ce sont eux qui sacrifient le plus et se lient le plus à la religion. Comme tout ce personnel ne se marie pas, ces sacrifices restent cachés des regards et ne se transmettent pas à une génération suivante. Et comme la vocation paraît de moins en moins attrayante de l’extérieur, les jeunes cherchent d’autres idéaux, que par ailleurs la société moderne offre en pagaille. Le célibat, pilier de l’église, autre fois sa force, est aujourd’hui devenu son tendon d’Achille. Message compris par les églises protestantes, qui ont le vent en poupe, du moins celles qui sont charismatiques.
Un caractère fort, et la capacité de faire un bilan, permettent aux scolarisés d’aujourd’hui de prendre la décision de quitter leur église. C’est d’autant plus facile, si les obligations ne sont plus que peu de choses.
Chez les juifs orthodoxes, les exigences sont bien plus nombreuses, contraignantes et puissantes. Les interdits alimentaires sont nombreux. Ne pas travailler ou se servir d’artéfacts humains le jour du sabbat est un sacrifice hebdomadaire important, consacré en famille. Pour les juifs hassidiques, il faut observer les 613 Mitvots à la lettre. Ce sont des guides pour la vie. Contraintes consenties. Dans le cadre familial, elles sont répétées jour après jour. Il est pratiquement impossible de se séparer d’une telle religion. Même une scolarisation poussée ne peut contre carrer autant d’investissement familial. On peut le constater, à Anvers, le Hassidisme se porte bien. De quelques-uns, dans les années 50, ils sont aujourd’hui plusieurs milliers. La ferveur à suivre scrupuleusement les règles leur donne en plus un sentiment de supériorité qui les fait mépriser les juifs “tièdes“.
Suite à la Shoah, bien des Juifs avaient fait un bilan et ont quittés, après tant d’horreurs et de sacrifices, un dieu qui les avait abandonnés.
L’islam est similaire à la religion Juive en ce qui concerne les sacrifices. En famille, il faut prier 5 fois par jour, ce qui est beaucoup. Et l’on n’a personne pour prier à sa place, comme chez les Catholiques. Les tabous alimentaires sont quelque peu différents, mais l’effort est le même. Le Ramadan, vécu souvent péniblement pendant un mois, même si c’est la fête le soir, est contrôlé dans la communauté musulmane, et les fautifs sont insultés, au mieux subissent des reproches. Toutes ces exigences sont bien plus importantes et plus encadrées que chez les Catholiques.
Mais c’est au niveau du sexe, que l’effort demandé est le plus fort. La séparation entre monde masculin et féminin est poussée jusqu'à l’obsession, tant dans l’espace public que dans le milieu familial. Le voile en l’expression hors du domicile. Il impose à la femme de cacher sa beauté. Quelle épreuve pour une jeune fille qui veut plaire! Quelle décision importante souvent prise sur un coup de tête, à la légère, sans en comprendre les conséquences. Pavlov veille ! Et une fois que l’on le porte pendant des années, peut-on avoir fait tout cela pour rien ?
D’autres règles, la proscription d’amis non musulmans, l’interdiction de donner la main à un homme, d’écouter de la musique, semblent presque accessoires. Il y a donc, pour les adeptes d’un islam, pur et dur, que peu de chance de le quitter. Ce qui, en plus, est interdit. Les fils de mères voilées, regarderont avec mépris, plus tard, les femmes non voilées.
Voilà pour le chapitre sacrifice. Ouvrons maintenant celui des idéologies des trois monothéismes.
Juger de la violence du contenu des textes biblique et coranique est souvent subjectif. Prête à beaucoup de controverses.
Une méthode, à la portée de tous, peut nous aider. À chacun de conclure. Il suffit de télécharger la Bible, l’Evangile et le Coran, disponibles en entier sur Internet. Copiez les entièrement, d’un trait. Ensuite, pratiquez une recherche CtrlF, ou PommeF, et cochez “surligner tous les…“ pour le mot de votre choix. Vous pourrez ainsi mesurer objectivement leur fréquence dans les trois manuscrits.
Ainsi, pour les mots que j’ai choisis : le mot “Tuez“ est 7 fois plus présent dans le Coran que dans l’Ancien et Nouveau Testament, idem pour Enfer 48 fois, Mécréant 211 fois, Craignez 8 fois, Infidèle 8 fois, Punition 13 fois, et Châtiment 70 fois. Si le Coran s’avère plus agressif, il aura plus de chances de s’imposer.
Alors que les deux Testaments forment un ensemble d’histoires parfois épiques, parfois des paraboles, le Coran est ensemble de prêches et d’injonctions, d’un bout à l’autre. Des prêches qui peuvent s’appliquer à chaque instant, même à la vie moderne.
Le caractère prosélytique veut la croissance d’une communauté religieuse.
La religion juive en est dépourvue. Mais cette communauté s’agrandit, car Yahvé demande aux femmes de former des familles nombreuses. Mais elle restera fermée sur elle-même. Elle ne s’intéresse pas au monde extérieur. Les autres ne sont pas des mécréants.
L’Eglise Catholique, bien que prosélytique, aura bien du mal à se maintenir : elle n’est plus guère agressive, peu vécue familialement, et est coupée du monde familial par le célibat. Mais elle est surtout affaiblie par le peu de sacrifices exigés. On est loin aussi des familles nombreuses. Moins de 30% sont encore de véritables croyants catholiques, en Belgique et moins de 10% fréquentent régulièrement l’église. Et un autre 30% ne sont plus vraiment derrière l’Eglise: ils ne font que rarement des sacrifices. Ils sont prêts à quitter le navire.
L’islam par contre est florissant.
Il diffuse promesses et mises en garde. Sa doctrine rigoriste pétrit sa communauté.
C’est une religion prosélytique combative, et Mohammed conseille les familles nombreuses. Si le Coran est interprété à la lettre, il incite à combattre pour une victoire sur les “Mécréants“. La charge de son contenu sacrificiel, extrêmement important, soude ses membres. Les signes religieux, comme le voile, sont un message fort, témoin d’un grand sacrifice. Il annonce l’entrée comme dans un ordre religieux, dont on ne sort que par la mort. L’islam a tous les atouts : il a brillamment passé l’épreuve de la survie dans un monde évolutif, il devient le monothéisme gagnant.
Aider les gens à moins sacrifier, c’est les aider à êtres moins dépendants, et à prendre du recul. On peut attirer l’attention : “vous vous sacrifiez pour un(e) ami(e), c’est que vous êtes amoureux, et pour obtenir de l’amour en retour, vous êtes prêt à tout donner. En faisant cela, c’est vous qui vous liez. Et pas celui qui reçoit!“ Et c’est vrai dans tous les domaines.

Frank Sweijd

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bien qu'assez long, ce texte se lit facilement.
J'aime bien ce genre d'analyse qui tend à tourner en dérision les principes des religions.
Et comme dirait l'autre "Mon Dieu, délivre nous des religions"

dieunexistepas a dit…

Oui et oui...

C'est long pour le net, ...

Mais ça vaut la peine d'être lu...

Bien à vous...