mardi 18 novembre 2014

Un peu de lecture anti-athée

Devant de telles évidences rationnelles, les croyants, ils se la racontent comment ?

C'est tellement long et énorme que l'on ne sait par où commencer ! De quoi noyer un poisson. Faut pas s'étonner ensuite que certains marchent sur l'eau... 


Bonne lecture,


JF Jacobs



Réfutation de l'athéisme (et de son idéologue Richard Dawkins)




L'athéisme :

Richard Dawkins est un biologiste de nationalité britannique, très engagé dans le militantisme athégriste. Il refusa cependant de nombreux débats avec des théologiens, chercheurs, scientifiques et philosophes théistes célèbres et bien préparés (intellectuellement).
On peut définir l'athéisme comme étant la croyance en rien, le faux (l'erreur ; car selon l'athéisme la vérité objective n'existe pas), en l'irréel, en l'absurde et par la négation de la méthode scientifique, par le "rien" (sans aucun fondement, ni consistance, ni pertinence ou cohérence), l'erreur, l'irrationnel, le hasard (cette croyance n'a ni queue ni tête et ne découle pas de l'intelligence, puisque l'intelligence est l'antithèse du hasard), par l'irréel (croyance sans aucune réalité effective), et par l'absurde (car l'athéisme rejette le caractère intelligible et "rationnel" de l'univers) et par la négation de la science (qui découle du caractère intelligible de l'univers et de l'adéquation de l'intelligence humaine pour le comprendre objectivement tout en ayant des vues subjectives). Ils adorent ainsi un néant créateur, sans même le savoir, mais le néant est un mot trompeur, car il signifie l'absence de réalité, ce qui est impossible, puisque le Réel est l'absence de l'Irréel, or il existe quelque chose, donc le Réel existe.
Par conséquent, Dieu-Réel est vrai, mais eux adorent ce qui n'a aucune réalité, ce qui est le comble de l'absurde.

David Robertson's "The Dawkins Letters" (réponse, chapitre par chapitre, aux contre-vérités et assertions de Richard Dawkins).
Selon lequel l'ingéniosité extraordinaire des organes du vivant (oeil, aile, coeur, etc.) apparaît pour certains comme le fruit d'une conception très élaborée, et non d'une somme de mutations hasardeuses, fussent-elles soumises au tamis de la sélection naturelle, laquelle n'est après tout qu'un phénomène purement mécanique. Richard Dawkins reconnaît lui-même que « c'est effectivement un argument de poids » (p.120) et qu'« aux yeux d'un nombre étonnant de théistes, il est absolument imparable. » (p.120) et sa tentative de réfutation est maigre, peu cohérente, et souffre de nombreuses faiblesses et impuissances.

Il prétend tout d'abord retourner l'argument de l'improbabilité contre lui-même en affirmant : « Si improbable statistiquement que soit l'entité que vous cherchez à expliquer en invoquant un concepteur, le concepteur lui-même doit nécessairement être au moins aussi improbable. » (p.121 de son livre "Pour en finir avec Dieu", truffé de sophismes, de contre-vérités, d'erreurs et de raisonnements fallacieux). Mais c'est ignorer que Dieu, ne peut être considéré que comme une entité transcendante, incréée, et qui échappe donc par nature à toute causalité statistique. Et si cela a un sens d'appliquer le calcul des probabilités à l'émergence des êtres vivants, car c'est un phénomène physique, ce n'est évidemment pas le cas pour Dieu, entité métaphysique par excellence.
Par ailleurs, la construction d'un ordinateur, qui est un objet complexe, répondant à des fonctions précises, implique la réalité d'un concepteur à l'origine, encore plus complexe dans ses spécificités physiques. Cela ne rend pas moins son existence impossible. L'argument de Dawkins tombe donc à l'eau. Quant à Dieu, Réalité à l'origine du monde physique, échappe à toutes probabilités, puisqu'Il n'est pas soumis aux conditions physiques. Cela n'a donc strictement aucun sens d'appliquer un principe sur lequel il ne s'applique pas du tout. Et la série de conceptions-concepteurs continue de façon indéfinie tant qu'ils resteront dépendants des limitations inhérentes aux systèmes limités/finis. La chaine causale s'arrête aux frontières avec l'Infini, Absolu, qui ne souffre d'aucunes limites, car au-delà de l'espace-temps, donc au-delà du principe de causalité.

DAWKINS développe six thèses principales dans son ouvrage ("Pour en finir avec Dieu"), étayées par un argumentaire contradictoire et malhonnête :

1. La question de Dieu peut parfaitement s'aborder par la méthode scientifique, comme toute autre question. L'argumentaire développé conduit à la conclusion de l'extrême improbabilité de la Réalité de Dieu (bien que lui-même affirme de ne pas pouvoir le démontrer de façon certaine).
2. Les religions n'ont aucune consistance historique, ni logique, ni éthique.
La croyance est l'effet secondaire résiduel d'un caractère de l'esprit humain retenu par l'évolution pour son avantage sélectif passé et peut-être actuel.
3. Aucune fonction positive ne peut être objectivement reconnue aux religions, que ce soit sur le plan psychologique, culturel, ou moral. Bien au contraire, les religions ont toujours été et elles restent la principale source du mal dans le monde et constituent un frein majeur au développement de la science.
4. La croyance en Dieu a une corrélation négative avec l'intelligence et surtout avec la culture, en particulier scientifique. Elle prévaut essentiellement dans les sociétés sous développées et dans les couches sociales peu acculturées tandis qu'elle est quasiment absente dans le milieu scientifique de haut niveau.
5. Le conditionnement des jeunes enfants par la croyance en Dieu constitue un véritable viol, plus grave même qu'un viol sexuel dans la mesure où il peut laisser des séquelles psychologiques plus permanentes et plus graves.
6. Rien ne justifie de réserver un respect spécial « politiquement correct » aux religions, qui devraient être traitées comme tous les autres domaines de l'opinion.
Il cite également un auteur se disant athée qui disait : « La religion est une offense à la dignité humaine. ».

Nous verrons que son argumentaire s'oppose aux données scientifiques, historiques, logiques et sociologiques.

1. La méthode scientifique ne peut rien prouver quant à l'Essence de la Réalité Divine, mais comme la science l'a montré, les observations scientifiques, suivies des déductions logiques qui s'imposent, posent Sa Réalité comme étant certaine, sans que l'on puisse aller au-delà de cette évidence (puisque les lois de l'univers ne sont pas éternelles ni immuables, elles doivent provenir d'une Réalité-Loi-Source Supérieure, de nature absolue et infini en dernier ressort, car le néant absolu qui n'a aucune réalité propre ne peut rien créer du tout, ce qui montre la nécessité de la Réalité Infinie, Eternelle et Absolue à l'origine de toute chose, car le "rien" ne peut rien produire, et tout système fini existant doit tirer son existence d'une Réalité Infinie pour expliquer sa raison d'être et tirer son origine).
Rappelons également que la méthode scientifique fut fondée, promulguée et popularisée par des scientifiques déistes et théistes.
L'athéisme n'a fait ensuite que récupérer les acquis des scientifiques religieux, tout en détournant souvent la science à des fins politiques et militaires, en l'instrumentalisant (manipulant et asservissant les masses), ce qui provoqua de nombreuses victimes et des conflits majeurs et sanglants du XVIIIe siècle jusqu'à nos jours. Cette contrainte exercée par les idéologies modernes influencèrent même des religieux ou déistes.


2. Au contraire, à l'origine des religions, lorsqu'elles n'étaient pas altérées par la déchéance humaine, étaient tout à fait logiques, positives et éthiques (il suffit de constater que des millions de religieux ou de déistes non-religieux, étaient des scientifiques, des philosophes, des mathématiciens, des âmes altruistes et charitables s'occupant des démunis et des opprimés, etc.). Il ne faut pas confondre l'essence et les fondements des religions, avec ce que certaines personnes en ont fait ou prétendent (car ceux à qui l'on pouvait ou pourraient reprocher des choses, étaient souvent des hypocrites matérialistes, ou des ignorants, ou simplement des pécheurs qui étaient influencés ou tirés par des vices ou idéologies humaines, comme le matérialisme). Il faut donc savoir distinguer la religion des désirs humains (qui l'ont parfois instrumentalisé, comme le furent également certaines idéologies humaines), et des institutions religieuses qui s'en réclament (parfois à tort), pour diverses raisons.


3. Lui-même se contredit, car il dit que la religion ne serait qu'un produit de la sélection naturelle (ce qu'il ne démontre aucunement empiriquement). Donc ce serait selon sa propre croyance, "la faute" de la sélection naturelle et non pas de la religion, donc il devrait haïr la sélection naturelle (la cause du mal selon sa croyance) et non pas la religion. Cela démontre son ignorance et le fait qu'il souhaite simplement régler un compte avec la religion, et non pas réfléchir sainement et objectivement sur la question. Or, il se contredit une nouvelle fois lorsqu'il conclut que la religion devait être un avantage sélectif retenu par "l'évolution", c'est que, par conséquent, elle constituait un avantage, et donc des bienfaits, pour l'humanité.
Maintenant, l'athéisme est-il un bienfait meilleur ? Sur le plan scientifique, l'athéisme n'explique rien et s'oppose à la démarche même de la science (recherche de la vérité, l'intelligibilité, la rationalité, la logique, l'intelligence, les lois de la physique, etc.), bien que des athées eux-même participent partiellement (pas tous) à la démarche scientifique, ils réfutent de ce fait, eux-même, les postulats de l'athéisme sans s'en rendre compte. En effet, beaucoup d'athées essayent de se raccrocher tant bien que mal à l'intelligence, à la logique, à la science (qui étudie les lois de l'univers), à la rationalité, etc., qui contredisent l'athéisme, alors que leur croyance postule un non-sens complet de l'existence, et donc l'absence, selon cette croyance, d'intelligence, de lois (car le hasard est l'absence de lois et de l'intelligence justement), de la logique, de la science, etc.
Sur le plan moral, politique et social, les fléaux, massacres et persécutions de régimes et sociétés athées ont été aussi bien un frein pour la science, que des catastrophes pour l'humanité (nazisme, communisme, fascisme, etc. qui étaient tous influencés dans la pratique par le matérialisme, l'athéisme et le darwinisme, bien que certaines personnes de culture religieuse étaient enrolées de force dans les gouvernements et troupes nazis et fascistes, et ce n'était pas la religion qui motivait leurs actes politiques et militaires). La plupart des scientifiques et des avancées révolutionnaires furent le fait de scientifiques religieux. 
L'athéisme n'opère ainsi aucun avantage réel pour l'espèce humaine, et depuis son expansion et son influence (parfois inconsciente) dans les sociétés humaines (souvent imposée de force ou subtilement à la population) et les régimes politiques, l'humanité, tout comme le reste de la planète, sont en voie d'extinction, car la déchéance intellectuelle et la décadence morale provoquées par l'athéisme et les autres idéologies modernes n'ont fait que détruire l'équilibre et l'ordre de la nature et de la société. Par ailleurs, même de nombreux "religieux", et perceptions de la religion, sont influencés par les idéologies modernes (consumérisme, capitalisme,  matérialisme, rationalisme, modernisme, communisme, socialisme, etc.).


4. La doctrine théiste a été le moteur de la science, de la philosophie, de la morale, de l'émancipation sociale, de la métaphysique, des mathématiques et de l'art pour des millions de personnes à travers tous les âges, avant que le matérialisme pratique, la culture et les pratiques tribales négatives  viennent s'introduire dans les doctrines religieuses, les altérant et opérant une dégénérescence. Il suffit pour cela de s'intéresser "à l'âge d'or" des civilisations traditionnelles (juives, chrétiennes, musulmanes, indiennes, chinoises, égyptiennes, grecques, etc.).
D'ailleurs encore actuellement, de nombreuses sociétés industrialisées ou non adhèrent toujours au déisme ou au théisme, aussi bien dans les milieux favorisés ou non, que parmi les chercheurs et les académiciens, malgré que bon nombre d'entre eux sont négativement influencés par les idéologies modernes. En Corée, en Chine, en Russie actuelle, aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, en Espagne, en Italie, en Turquie, en Indonésie, en iran, en Malaisie, en Algérie, au Canada, au Brésil, etc., de nombreux chercheurs, universitaires ou scientifiques se déclarent déistes ou théistes, même si beaucoup d'entre eux se taisent lorsqu'ils travaillent pour des institutions où la question est tabou ou mal perçue (sous les institutions darwinistes et matérialistes, qui accordent des bourses ou des subsides principalement qu'à ceux qui accréditeraient ces idéologies, et non pas à ceux qui se proposent de faire de la science pure et dure, sans préjugés culturels ou idéologiques allant dans un sens déjà prédéterminé). Par ailleurs, des scientifiques déistes ou théistes existent parmi les Prix Nobel et les autres prix scientifiques, comme Lev Landau, Arno Penzias, Robert Wilson (qui étaient des physiciens ayant reçu le Prix Nobel par exemple). Parmi ceux qui se déclarent athées, ils ne le sont pas du fait de la science ou de l'intelligence, qui s'opposent à l'athéisme dans ses fondements et implications logiques, mais par une forme d'éducation basée sur la propagande athégriste et matérialiste, par les préjugés culturels qu'elle véhicule, et par les confusions entre Dieu et les religions d'une part (il est possible de professer la doctrine déiste sans adhérer à une forme religieuse particulière), et entre les religions et certains de leurs représentants indignes. Donc leur athéisme devient un rejet irrationnel de tout ce qui relève du Sacré ou de l'Origine de l'univers (qui est pourtant une réalité indiscutable, car l'univers spatio-temporel n'est pas éternel et provient du Big Bang, et possède donc une "origine" surnaturelle, "précédent" le monde naturel).
En outre, c'est surtout la définition de la Divinité qui leur pose problème, la réduisant à la conception qu'en ont certains mouvements chrétiens, qui représentent Dieu comme étant un être humain de grande taille aux "super pouvoirs", alors qu'à l'origine, ni la Torah ni la Bible ne représentaient Dieu comme cela, et que "l'homme est fait à l'image de Dieu" n'était pas à comprendre dans le sens physique, mais métaphysique, et dans le fait que l'homme spirituel se revêtissait des Qualités Divines telles que la sagesse, la justice, la miséricorde, etc. qui découlaient des Bienfaits de Dieu, mais à des échelles limitées, contrairement à ceux de Dieu, qui étaient parfaits et infinis. Le Qur'ân, les Veda, l'Avesta, les doctrines taoïstes, shintoïstes ou bouddhistes ne représentent pas non plus Dieu (Principe Suprême, Brahma, Tao, Allâh, etc.) sous une forme "humaine" (anthropomorphique)...
En somme, ils sont athées à cause de leur ignorance, des préjugés culturels, des confusions diverses, et de la désinformation dont ils ont été victimes (pour les sincères parmi eux) ou dont ils se sont faits complices et les défenseurs pour les gens malhonnêtes parmi eux.
Devrait-on réduire tous les athées ou l'athéisme exclusivement à Staline ou à Mao, grands sanguinaires et tyrans, ennemis de la science quand celle-ci contredisait leurs préjugés culturels et leurs idéologies matérialistes et athées ?
Il est donc naturel que des grands scientifiques ou des penseurs, sans préjugés culturels, possédant une vaste érudition, motivés par l'intégrité intellectuelle et la quête de Vérité, s'impliquant dans la métaphysique, la philosophie, les mathématiques ou la science, soient des déistes ou des théistes convaincus. D'ailleurs, des génies religieux ou des religieux ayant des formations académiques ou scientifiques poussées existent aussi, même si les diplômes ne signifient rien en soi, si ce n'est la réussite par divers moyens (mémoire, tricherie, complaisance, manipulation habile des concepts, etc.) qui n'impliquent pas forcément le discernement, l'intelligence et l'esprit critique.


5. La religion, lorsqu'elle est bien comprise, vécue et appréhendée par une foi sincère, et l'intelligence, ne peut apporter que des bienfaits. De plus, en vertu de quoi Dawkins dit cela ? Des études ont montré que le déisme-théisme était "naturel" à l'être humain (notamment aux enfants sans préjugés culturels). Et en quoi l'athéisme ne serait pas un viol, sachant ses effets néfastes et pervers sur les sociétés humaines lorsque l'athéisme aboutissait à son paroxysme ? D'ailleurs sur le plan scientifique, des études ont montré que la spiritualité et la religion apportaient de nombreux bienfaits sociaux, physiques, psychologiques et mentaux pour les gens sincères qui y adhéraient. Encore une fois, Dawkins se voit réfuter par la science elle-même.


6. L'athéisme ne garantie aucunement la vérité, la liberté, la justice et la dignité, qu'elle n'affirme pas, et qu'elle rejette même, dans le sens où tout n'est que hasard et non-sens, donc aucun fondement objectif, à cela, n'existe selon l'athéisme. Donc l'athéisme s'oppose à la dignité humaine. Quant aux religions, affirmant que l'homme est une créature de Dieu au même titre que les autres être vivants, il existe une égalité réelle et principielle entre les hommes d'une part (de par leur origine commune et leur mort terrestre, nous sommes tous voués à mourir dans ce bas-monde), et avec les autres être vivants d'autre part, car nous sommes tous nés de prédécesseurs, et aucun de nous n'est absolu, éternel ou législateur absolu, donc nous sommes tous conditionnés par le même Principe Suprême, ce qui nous enjoint à respecter les droits fondamentaux de tous les êtres, tant que notre intégrité intellectuelle, morale et physique ne s'en trouve pas menacer.  
Qui plus est, il considère les religieux ou les déistes comme étant mentalement, intellectuellement et moralement inférieurs et déficients, ce qui dénote son esprit sectaire, obscurantiste et contraire aux observations scientifiques strictes. Les valeurs de respect, d'intelligence et d'égalité ne signifient apparemment pas grand chose pour lui (ce qui est une conséquence normale de l'athéisme "pur" après tout).
De plus, il refuse de nombreux débats avec des scientifiques et penseurs sérieux, discutant sur des bases scientifiques. Il n'est pas intéressé par l'objectivité ou la vérité, et veut juste pouvoir faire dans le sensationnalisme comme l'avait démontré le biochimiste britannique Rupert Sheldrake, démontrant la malhonnêteté de Dawkins (dans "Réenchanter la science", paru en 2013), et il n'est pas le seul à l'avoir démontré.


En conclusion, selon le théisme, l'observation scientifique et même selon la sélection naturelle telle qu'envisagée par Dawkins, la religion est un bienfait incontestable, puisque ne gardant que ce qui est avantageux. Donc l'athéisme, sur tous les plans, n'apporte aucun bienfait objectif et réel. D'ailleurs, même les athées, doivent abandonner, dans la pratique, l'athéisme, en de nombreuses occasions (surtout en science, en philosophie et en éthique).
Comme nous le voyons, les six thèses principales souffrent de sérieuses lacunes, et surtout, sont fort contestables du point de vue scientifique, et sont basées sur des contre-vérités flagrantes.
Un "esprit brillant" (tel que le considère de nombreux bigots "aveugles") qui émet les pires sottises possibles, et qui montre très vite son ignorance dans de nombreux domaines.



 Selon le philosophe français Alexis Masson : «Lapreuve de Dieu par le commencement, parfois appelée preuve du kalam,a été renouvelée par William Lane Craig. Tout ce qui a uncommencement a une cause, or l'univers a un commencement, donc il aune cause dont l'analyse révèle qu'il s'agit de Dieu. Qu'est-ce quiprouve que l'univers a un commencement ? Le second principe de lathermodynamique, la constante cosmologique, mais aussi et surtoutl'impossibilité logique d'un passé infini. Avec l'univers ont étécréé le temps, l'espace, la matière, etc. donc la cause del'univers n'est rien de tout cela, elle est éternelle, infinie,immatérielle. Et dans la mesure où elle avait le choix de créer ounon, puisqu'elle ne dépend pas de la création, celle-ci estpersonnelle. Il s'agit de Dieu».(Alexis Masson, « La preuve de Dieu par le commencement »,saison 3, 7 août 2011).

Au cours de la même émission, il émitl'argument suivant : «L'universexiste, mais son existence est contingente, ce qui signifie qu'ilaurait pu ne pas exister. C'était une possibilité. D'ailleurs,aucune de ses composantes ne contient en elle-même la raison de sonexistence, mais dépend d'une causalité extérieure. D'après leprincipe de raison suffisante, tout ce qui existe a une raison quiexiste son existence et sa manière d'être, rien n'est sans raison.Si tel est le cas, alors tout ne peut pas être contingent, sinonrien n'aurait ultimement de raison. Il faut donc qu'il existe un Êtrenécessaire et Absolu*, cause de l'univers. Et celui-ci n'étantcontraint en aucune façon par l'univers (puisqu'il est nécessaireet absolu), il avait le choix entre plusieurs alternatives(l'existence ou non de l'univers, entre ce type d'univers ou unautre), ce qui implique une intelligence et une volonté poureffectuer ce choix. C'est une preuve cosmologique, par la contingencede l'univers, de la preuve de Dieu».

La Source de l'univers est donc différente de l'universlui-même, et ne dépend donc pas de ce qu'Il a créé (temps,espace, matière), par conséquent, la Source même du monde matérieln'a rien de « hasardeux » puisqu'Elle est indépendanteet supérieure aux processus physiques. Or, les relations entre lescauses et les effets naturels n'existent plus au-delà del'espace-temps (ou de toute autre chose de créée ou de limitée) àce niveau-ci.

* L'Essence de la Source est doncIncréée, et non-soumise au principe de causalité qui concerne cequi est conditionné par des limites, comme l'espace et le temps,au-delà, ce principe n'a plus lieu d'être.

« Ce système si merveilleux qui est l’univers avec le soleil, les planètes et les comètes ne peut que provenir de la volonté et du pouvoir d’un être intelligent…
Cet être gouverne toute chose et pas seulement le monde.
Reconnaissant son pouvoir sur toute chose, on se doit de l’appeler "Seigneur Dieu" ou "Le souverain universel"… Ce Dieu suprême est un être éternel, infini et absolument parfait ».
(Isaac Newton, "Principia", livre N°3, cité dans «Une sélection des écrits de Newton» de H.S. Thayer, p.42).

«En prenant compte d’une telle harmonie dans le cosmos, que j’arrive à reconnaître avec mon cerveau humain limité, il existe cependant des gens qui disent qu’il n’y a pas de Dieu. Mais ce qui m’énerve réellement c’est qu’ils me citent afin de supporter leur point de vue».
(Albert Einstein, Extrait du livre d’Alice Calaprice “The Expanded Quotable Einstein”, 2000, p.214).
Néanmoins,la conception de la Divinité qu'avait Einstein n'était pas celle duDieu telle que représenter par de nombreux mouvements chrétienstardifs (de type anthropomorphistes). Il se disait aussi athée (dansle sens de négateur) par rapport à certaines conceptionsreligieuses « devant un prêtre », comme celles del'anthropomorphisme chrétien, et non pas par rapport à Dieu (entant que Réalité Transcendante et Immanente).

Et Albert Einstein disait aussi dans une lettre en guise de réponse à un élève (de Princeton) lui ayant posé une question sur ses convictions : «tous ceux qui sont sérieusement intéressés par la quête de la science acquièrent la conviction qu'un esprit se manifeste dans les lois de l'univers – un esprit immensément supérieur à l'homme et devant lequel nos modestes pouvoirs doivent se sentir humbles».


Aujourd’hui, à l’instant du Big Bang, l’univers est encadré par une série de constantes cosmologiques qui gouvernent à chaque instant chaque étape de la naissance de la matière. A tel point que certains physiciens parlent de miracle car sa naissance est parfaitement ordonnée ce qui a fait dire à Georges Smoot prix Nobel que «le Big Bang est l’évènement le plus cataclysmique que nous puissions imaginer, et à y regarder de plus près apparaît finement orchestré».


L'astrophysicienGeorges Smoot, grâce aux données recueillies par le satellite COBE(Cosmic Background Explorer) a pu enregardant les premières images du rayonnement fossile s'exclamer :«C'estcomme voir le visage de Dieu». «Quelque chose semble inscrit danscette lueur de l'aube cosmique. Comme un code mystérieux que GeorgesSmoot a appelé l'écriture manuscrite de Dieu. Remonter en arrièrejusqu'à la création, regarder l'apparition de l'espace et du tempset de l'univers et de tout ce qu'il y a dedans, mais aussi voirl'empreinte de Celui qui a fait tout çà».(Georges Smoot, "Science", p.802, 1997, dans "Igor etGrichka Bodanov", p.70).


L'astrophysicien Trinh Xuan Thuan qui nous explique une constatation acceptée par tous les chercheurs, appelée principe anthropique : "L’univers se trouve avoir, très exactement, les propriétés requises pour engendrer un être capable de conscience et d’intelligence. Les astrophysiciens peuvent jouer aux dieux créateurs en construisant des modèles d’univers, chacun avec sa propre combinaison de constantes et de conditions initiales, grâce à la puissance des ordinateurs modernes. La question… qu’ils se sont posée pour chaque modèle d’univers est: héberge-t-il la vie et la conscience après une évolution de 13,7 milliards d’années?.

(...) La réponse est…: la vaste majorité des univers possède une combinaison perdante (…) – sauf le nôtre (…) La précision stupéfiante du réglage de la densité initiale de notre univers est comparable à celle que devrait montrer un archer pour planter une flèche dans une cible carrée d’un centimètre de côté qui serait placée aux confins de l’univers, à une distance de quelque 14 milliards d’années-lumière.» «Aucun scientifique ne contestera le réglage très précis des constantes physiques et des conditions initiales de l’univers pour permettre notre existence (…) Les débats surviennent quand il s’agit d’aller plus loin, quand on aborde le principe anthropique fort (…) : ce réglage est-il dû au seul hasard? Ou bien résulte-t-il de la nécessité, si bien que les valeurs des constantes… sont les seules permises? Disons-le tout de suite: la science est incapable de trancher entre ces deux propositions. Une autre raison pour laquelle je m’insurge contre l’hypothèse du hasard est que je ne puis concevoir que toute la beauté, l’harmonie et l’unité du monde soient le seul fait de la chance (…) Je pense qu’il faut parier, comme Pascal, sur l’existence d’un principe créateur (…) mais c’est un postulat que la science est incapable de démontrer, qui relève de la métaphysique". (Trinh Xuan Thuan, "Je ne crois pas au hasard", http://www.atoi2voir.com/atoi/visu_article.php?, citation similaire dans son ouvrage "Le chaos et l'harmonie", 1998).


Dansune interview des scientifiques et chercheurs Bogdanov, tirée dujournal Suisse “Le Matin” en 2010(http://www.lematin.ch/loisirs/culture/freres-bogdanov-dieu-radiation-fossile-284651/),voici ce que l'on peut y lire :

«-Vous avez enfin trouvé Dieu ?

Igor :
 Oui, Dieu existe de manière très évidente. L'image d'un ordre extrêmement précis est associée à la première lumière qui précède le big-bang. L'univers n'est pas né du hasard, mais il a été régi par cet ordre. Les lois, qui ont bien dû être édictées par quelque chose, remontent à plus de 13 milliards d'années; elles correspondent à un scénario qui forme le code cosmologique -c'est-à-dire le code génétique - de l'univers. Celui-ci obéit à des combinaisons de nombres qui ne sont pas là fortuitement. Ils sont le produit d'un réglage si fin, d'une conception et d'une précision si inimaginables qu'ils ne peuvent pas être le fruit du hasard.

Grichka : Nous pensons que l'on peut aller vers Dieu à travers l'astrophysique théorique et la cosmologie. Oui, on peut trouver Dieu grâce à la science ! C'est ce que nous développons dans ce livre. Une cause -que nous acceptons d'appeler Dieu - a réglé les vingt premiers paramètres cosmologiques qui sont à l'origine de la création de l'univers. Tout a fait sens à partir de ce moment précis. Igor etmoi voulons apporter un message d'espoir à tous ceux quicherchent.

Mais c'est quoi Dieu pour vous: un rayonnement, une force, une intelligence, un être ? 
Igor : Il est une intelligence, un esprit. La lumière n'est qu'une trace de Sa Présence. Pour nous, Dieu correspond à ce qu'a dit Einstein en 1936: «Tous ceux qui sont impliqués dans la science finiront par découvrir qu'un esprit, immensément supérieur à l'homme, se manifeste dans les lois de l'univers.» Dieu est le créateur. C'est une question aux confins de la science et de la foi.Grichka: Dieu est une information au sens qu'il est immatériel. Il n'est ni énergie, ni être [?]. Il échappe à toute dénomination, Dieu est transcendant. Après avoir expliqué le Big Bang, on se demandait forcément d'où venait cette titanesque explosion. Dans notre bouquin ["Le visage de Dieu"], nous sommes remontés avant le Big Bang, quand la matière et l'énergie n'existaient pas. C'est là que se trouve l'information, tel un code génétique qui contient déjà toutes les données qui régleront l'univers. Comme l'a dit le chercheur Max Planck : «Toute la matière n'existe qu'en vertu d'une force, derrière laquelle nous devons supposer un esprit conscient.»Dieu est "prouvé"».


En effet, défini ainsi, l'évidence de la Réalité Divine saute aux yeux.

samedi 11 mai 2013

Les Athées de Belgique


Bonjour,

Ce blog ne sera plus alimenté en article. Pour suivre l'information sur l'athéisme, rendez-vous dorénavant sur le site ou la page Facebook de l'ABA.

N'hésitez pas à devenir membre !

L’association belge des athées (ABA) est une association sans but lucratif crée en mars 2012.



Pour l’association, un athée est celui qui refuse de croire ou d’avoir foi en un ou plusieurs dieux ainsi qu’en tout être ou principe transcendant.
Elle considère que les croyances religieuses ou magiques et les textes dits inspirés ou rédigés par un être surnaturel sont des inventions humaines.
Elle a pour but de rassembler tous les athées francophones de Belgique, quelles que soient les justifications philosophiques, scientifiques  ou autres qu’ils donnent leur athéisme.
A cela l’association ajoute la nécessité d’une société démocratique guidée par la liberté de conscience et d’expression.
Suivez le programme de nos conférence sur notre  site ! 
Au plaisir,
Pour l'ABA,
Jean-François Jacobs

vendredi 5 octobre 2012

Jean Meslier, plus fort que Jésus-Christ !


 - Meslier ? C’est qui ce type ?

- Un curé athée, matérialiste et révolutionnaire... Né dans les Ardennes française le 15 juin 1664 et mort     au début de l’été 1729.

- Connais pas…

- C’est normal.

Il y a quelques années, Michel Onfray nous l’avait esquissé dans son « Traité d’athéologie » ce qui pouvait malencontreusement nous conduire, vu la paupérisation du personnage, vers l’autoroute d’un raccourci. La version édulcorée et dépeinte par Voltaire (on y reviendra)...

Mais, ô (demi) miracle, j’ai eu l’occasion d’assister à une conférence organisée par « les Athées de Belgique ».

Serge Deruette, spécialiste passionné de ce passionnant prêcheur contre prêcheur atypique et précurseur, nous présentait son livre « Lire Jean Meslier,… » passerelle vers le témoignage intemporel de ce diable de curé.

Avant de passer à table et en gage d’honnêteté, je vous dois une petite parenthèse au sujet de l’auteur Serge Deruette. Non, ce n’est pas un pote qui m’a demandé de faire la promo de son livre et oui, je l’ai depuis rencontré avec bonheur autour d’un bon repas et j’ai bon espoir que l’on casse encore la croute ensemble. Fin de la digression digestive.

Lire Jean Meslier. Une porte qui s’ouvre sur un des oubliés de l’Histoire. Un homme mis de côté par ceux qui avaient le privilège de l’écrire... Heureusement, celui qui creuse sa propre tombe, laisse des traces.

L’appétit défunt revient en mangeant… Après cette mise en bière apéritive, comme plat de résistance pour un tel résistant, je me devais d’attaquer, l’eau à la louche, cet ouvrage savamment cultivé…
Tant que j’en ai encore le goût en bouche, en voici le bouquet persistant :

On pourrait dire de Meslier que c’est un homme qui a reculé pour mieux sauter. Son savoir, il le doit à sa position et surtout à son analyse critique du système qu’il représente. Son défaut ? Être en avance sur son temps, même les Lumières n’auront pas son éclat. Voltaire (on y revient), sacralisé depuis, ne l’avait d’ailleurs compris qu’à moitié. A tel point que son outrecuidance le poussa à couper sous son ciseau déiste une œuvre athée, à réduire à la critique déicole un argumentaire matérialiste bien étoffé, à dénaturer un texte qu’il n’avait pas pondu. Voltaire nous parla d’un testament d’une soixantaine de feuillets quand Meslier nous laissa un mémoire et un « Anti-Fénelon » représentant plus d’un millier de pages.

Meslier, un révolutionnaire, parce que dans cette littérature de 18 siècles, il est bien un des seuls à s’adresser au peuple et pas à l’élite aristocratique. Son “Mes chers amis” est sans équivoque, il s’adresse à sa paroisse, à ses frères de déroute...

Serge Deruette nous explique aussi (p.32) : “Meslier est le premier penseur à réunir en une seule et même conception du monde et de la vie, l’athéisme, le matérialisme, le communisme et la pensée révolutionnaire”. Le tout dans une conception achevée, il n’y a qu’à se servir... Un vrai précurseur qui récusa la magie noire quand Holbach s’adonnait encore à l’astrologie. “La France trouve en lui le premier théoricien qui ait combiné son exigence de communisme avec celle de la révolution conçue comme nécessité pratique” (p.36)

Meslier démonte le christianisme et les religions monothéistes simplement en trempant sa plume dans l’encre du bon sens et de la logique. Il ne donne pas des arguments, mais huit preuves. Quand une seule devrait suffire...
 
Première preuve :
Les religions “ne sont toutes que des inventions humaines” et se contredisent entre elles...

Deuxième preuve :
La foi qui “sert de fondement à toutes les religions ” se fonde sur l’imposture des miracles, et particulièrement, dans le christianisme, sur l’imposture de l’incarnation et les contradictions des Evangiles.
 
Troisième preuve :
Les “prétendues visions et révélations divines” sont des fables trompeuses, les sacrifices bibliques d’animaux sont des pratiques barbares et celui de Christ est une aberration.

Quatrième preuve :
Les « prétendues prophéties de l’Ancien testament » (et celles tout aussi fausses des Evangiles) ne sont pas réalisées, elles ne prouvent rien et ne peuvent pas non plus être considérées comme des histoires symboliques.

Cinquième preuve :
Le christianisme présente « des erreurs » aussi bien dans « sa doctrine », comme la reconnaissance de trois dieux en un seul, l’idolâtrie – celle surtout des « dieux de pâte et de farine »-, la toute-puissance d’un Dieu pourtant insatisfait et colérique, que dans « sa morale », celle qui prône la souffrance et favorise la malfaisance (dans le texte : les méchants) autant que sa morale sexuelle.

Sixième preuve :
Le christianisme soutient « la tyrannie des grands », dénoncée au travers d’une critique serrée de la noblesse, de la monarchie, du clergé et de l’ordre social de l’Ancien Régime, comme le sont également l’inégalité causée par l’appropriation privée et d’autres injustices comme l’indissolubilité des mariages.

Septième preuve :
Derrière « la fausseté même de l’opinion des hommes touchant la prétendue existence des dieux », c’est tout particulièrement la démonstration que la matière est incréé et a d’elle-même son propre mouvement qui est envisagée au travers d’une critique serrée des arguments cartésiens (ceux de Fénelon et de Malebranche) et de la construction d’une théorie matérialiste conséquente, mais aussi la mise en évidence d’imperfections et du mal qui ne peuvent décemment être attribués à un « Dieu tout-puissant » et « infiniment bon ».

Huitième preuve :
Sous la critique de la « fausseté même de l’opinion que le hommes ont de la spiritualité et de l’immortalité de leurs âmes », c’est une théorie à la fois matérialiste et anticartésienne de la pensée et de l’ « âme » comme « modifications de l’ « être composé de matière » qui est proposée, entre autres dans l’opposition à la théorie des « animaux machine ».

Bien sûr, ces détracteurs vont pérorer sur le fait qu’un curé « athée » a préféré conserver son ministère plutôt que de cracher son hostie… Que c’est à vomir… Meslier, un anorexique du courage, une demi portion hédoniste de ses propres privilèges ?

Un hypocrite ?

Que nenni !

Laissons l’épitaphe pousse-café à Roland Desné qui préface ce livre, ainsi la boucle sera bouclée : « Osons le dire, Meslier n’est pas resté prêtre malgré ses idées, mais à cause d’elles ».

En effet, à cette époque là, comment aurait-il pu rester proche de la source ecclésiastique (pour l’analyser) en se défroquant ? Comment aurait-il pu rester proches des ses « chers amis » en fuyant ses responsabilités ?

A ajouter au menu de votre bibliothèque et à dévorer sans modération…

Lire Jean Meslier, Curée et athée révolutionnaire. (Introduction au Meslièrisme et extrait de son œuvre). Edition Aden dans la collection « Opium du peuple »

Jean-François Jacobs

mercredi 2 mai 2012

La preuve (par l'absurde) en image

Veuillez ne pas avoir l'outrecuidance de juger mes convictions intimes... Aussi absurdes soient-elles ;-)

http://www.youtube.com/watch?v=ig8vS3gR6AA&feature=share

Aux états-Unis, un athée en sait plus sur les religions qu'un croyant...

M'étonnerait pas que cela soit le cas ici aussi ;-)

http://www.slate.fr/lien/28121/americains-athees-connaissent-mieux-religion-que-croyants

Quand les cathos s'inventent dans la campagne électorale française


A LIRE CI-DESSOUS, LE CONTENU D’UN COURRIEL QUI CIRCULE DANS LES MILIEUX CATHOLIQUES FRANÇAIS :
« DIEU A UNE PREFERENCE », IL APPELLE A VOTER SARKOZY
« N’ayez pas peur !
Mais ouvrez vos yeux…
L’espérance habite les catholiques, ou chrétiens plus généralement.
Sans céder par conséquent à un catastrophisme mauvais conseiller, on ne doit pourtant pas s’interdire, au sujet de la suite des élections, d’observer l’avancée des choses avec perplexité, sinon inquiétude.
Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, les deux candidats attendus restent en lice. Le fait est qu’au nombre des enjeux de cette joute nationale on trouve des sujets qui, tels l’avortement, l’euthanasie, la bioéthique, le mariage et l’adoption pour les homosexuels, et autre théorie du genre, tracent une ligne qui ne peut plus, aujourd’hui, ne pas déterminer notre choix de chrétien.
Or le programme de M. Hollande constitue ici une atteinte à l’amour infini que le Créateur nous porte (“ Homme et femme Il les créa… ” etc.). S’il devait être mis en œuvre, les Français et les Françaises, sans doute les petits plus que les grands, et pas forcément loin de nos maisons, en souffriraient dans leurs corps et leurs consciences, plus encore qu’ils souffrent déjà, aujourd’hui, des méfaits d’une confusion des “ genres ” galopante.
Il nous faut appeler un chat un chat : M. Hollande, flanqué de ses alliés communistes dont Dieu sait pourquoi personne – ni à droite ni très à droite – ne rappelle le bien qu’ils ont fait à la planète au siècle dernier, a écrit un programme malfaisant. L’autre candidat, dont on peut débattre des qualités et des défauts, n’a en tout cas pas ce tort, et personne ne peut affirmer avec certitude qu’il cèdera inéluctablement à la pression du monde sur les sujets ci-dessus, d’autant qu’il n’aura pas à préparer un mandat supplémentaire. Il aura en tout cas contribué à retarder l’échéance, ce qui n’est déjà pas si mal.
Entre deux maux, il faut choisir le moindre. S’abstenir, c’est laisser la porte ouverte au premier des deux candidats évoqué ci-dessus. Les enfants adoptés par des couples homos, entre autres, nous en demanderont raison lorsqu’ils seront en âge de le faire.
C’est aussi de cela que l’on doit se souvenir si, pour sacrifier demain en espérant sauver après-demain, l’on est tenté de donner sa voix, délibérément, au même M. Hollande ; accélérer résolument la marche notre société vers une sorte de chaos en spéculant sur le “ bonheur ” qui pourrait suivre, n’est-ce pas s’ériger bien aveuglément en maîtres du feu purificateur ?
On peut ne pas partager cette analyse.
Le cas échéant, on admettra au moins que Dieu a certainement une préférence... et qu’il nous revient de nous y rallier. Notre prière doit demander la lumière du très-haut, et porter dans le même élan tous nos concitoyens, quels qu’ils soient. Tous ces Français qui sont depuis trop longtemps malmenés dans leur corps et leur esprit ont besoin de nous.
Notre humble mais confiante prière doit porter jusqu’à l’échéance des élections législatives, car leur enjeu est au moins aussi important que celui des présidentielles.
Si ce n’est déjà fait décidons-nous donc à prier, l’intercession de notre sainte Mère des Cieux étant ici un puissant instrument que nous a laissé le Christ pour gagner son cœur sacré. Si des centaines, des milliers, de personnes récitent entre les deux tours des présidentielles et des législatives la neuvaine qui suit, ou une autre prière du même esprit, nous pouvons espérer que demain sera moins dur que ce que les sondages annoncent.
O Vierge immaculée, mère du Christ et notre mère bien-aimante, nous venons humblement déposer à vos pieds notre souci à l’endroit de ceux qui dirigeront prochainement notre pays.
Vous êtes la sainte patronne de la France. Vous l’avez couverte de votre tendre protection plusieurs fois, aux heures les plus angoissantes de sa longue histoire. Malgré nos manques d’amour, nos infidélités, nos oublis, nous vous supplions aujourd’hui d’œuvrer à ce que demain, notre pays soit gouverné avec le plus de sagesse possible.
Eclairez-nous, et éclairez nos compatriotes, pour que nous discernions ceux sur qui, selon votre cœur immaculé, doit porter notre choix. Nous vous le demandons pour nous-mêmes et nos proches, pour tous les Français que votre divin fils et vous-mêmes aimez malgré leurs péchés, car notre Créateur ne veut pas leur souffrance.
Nous mettons, sainte Reine de France, toute notre confiance entre vos mains, certains que notre Sauveur entendra, par Vous, notre prière, et nous nous abandonnons dès maintenant à la volonté parfaite du Père, vous demandant enfin de nous donner toujours la force de prier pour nos gouvernants, quels qu’ils soient. Amen. »

Analytique ou intuitif ?

En répondant à cette question, on peut deviner comment vous pensez :

Q: " Si une batte et une balle de baseball coûtent ensemble 110$, et que la batte coûte 100$ de plus que la balle, combien coûte la balle ?

Réponse :

Si vous avez répondu 10$, vous êtes plus enclin à croire en une religion. Si vous avez répondu 5$, c'est que vous êtes plutôt du côté des non-croyants.



C'est écrit (in english) dans cette article:
http://boingboing.net/2012/04/26/scientists-claim-the-way-a-per.html

En résumé, les gens qui ont un esprit analytique sont moins croyants que les intuitifs...

La crédulité a des ressources virtuelles...

Les hackers sont plus présent sur les sites religieux que sur les sites pornographiques... Cela ne m'étonne pas. J'ai une boite mail intitulé "info@dieunexistepas.com" et je reçois une quirielle de messages qui me promettent monts et merveilles et que dieu est avec moi ;-)

http://www.lepoint.fr/insolite/la-religion-expose-plus-que-le-porno-aux-virus-informatiques-02-05-2012-1457138_48.php

mercredi 7 mars 2012

Êtes vous croyant, agnostique ou athée ?




- Pensez-vous qu’un serpent peut parler comme vous et moi ?
Genèse 3

Oui - Sans avis - Non

- Pensez-vous qu’un cheval avec une tête de femme, des ailes et une queue de paons a existé ?

Oui - Sans avis - Non

- Pensez-vous que l’on pouvait vivre il y a plus de deux millénaires jusqu’à 950 ans ?
Genèse 7-9:29

Oui - Sans avis - Non

- Pensez-vous quand vous vous êtes cogné à un meuble que c’est peut-être de la faute du meuble ?
Animisme faux-fuyant

Oui - Sans avis - Non

- Pensez-vous qu’un marabout peut résoudre vos problèmes d’argent et de cœur ?
Flyers reçu à Bruxelles dans ma boite aux lettres

Oui - Sans avis - Non

- Pensez-vous que le corps d’une femme est comme un vase décoré rempli d’ordures ?
Dalaï-Lama, "Comme la lumière avec la flamme"

Oui - Sans avis - Non


Résultat : si vous avez un seul oui, vous êtes croyant. Si vous n’avez aucun oui et au moins un sans avis, vous êtes agnostique. Si vous n’avez que des non, vous êtes athées…


Les croyants sont athées pour toutes les religions, sauf une… Encore un petit effort, on y est presque…

dimanche 26 février 2012

L'origine du voile

Bonjour,

Voici un texte trouvé sur le site de l'Institut Européen de la Culture Arabe et qui est très intéressant à lire, le thème étant l'origine du "voile"...

Bon, c'est un peu long, mais il vaut le coup !

dimanche 12 février 2012

Ce n’est pas comme si, ce n’était pas comme c’est…





Ben oui, en tenant compte que Caroline Fourest, comme journaliste anti-dogmatique, s’est montrée très critique sur le travail ou le comportement d’Eric Naulleau, Eric Zemmour, Tariq Ramadan ou encore Dieudonné, on peut envisager l’optique… Sans se fourrer le doigt dans l’œil : ce n’est pas vraiment leur meilleure copine...

Le problème pour ces messieurs, c’est que C. F., ce n’est pas comme si elle n’avait rien d’autre à foutre. Non, elle adore ça, c’est son passe temps favori, c’est une machine de guerre...

Alors de l’autre côté, ça s’agite, ça cogite et ça réplique... Une vidéo « Caroline Fourest ou la malhonnêteté intellectuelle » proposée par un réalisateur plein d’avenir tente de démontrer la perversion intellectuelle de celle par qui le mensonge arrive...

Regardons là d’un peu plus près cette vidéo (ou pas)… Si vous ne l’avez pas vue, c’est le moment de sacrifier pour la bonne cause 12 minutes de ce temps tellement précieux qu’il nous manque tant.


50 sec, ça commence… Argument d’autorité de Naulleau « Vous vous êtes faite éparpiller façon puzzle » (façon puzzle : source Les tontons flingueurs ce qui nous éclaire sur la volonté de N. de flinguer F.)... Je le vois bien répéter devant sa glace sa mise en bouche de mise à mort... Bon, c’est son droit. Cette vidéo affirme donc par la bouche de N. que F. a été ridicule Face à Tariq Ramadan, mais on ne montre pas les images, ni de lien pour que l’on puisse se faire une idée. J’y reviendrai...

1min 06, T. R. entre en scène, dégaine également l’arme de l’argument d’autorité « il y a plus de 200 fautes dans votre livre » et tire un deuxième coup « vous affirmez que je suis pour la destruction de l’état d’Israël »... Il eut été intéressant pour le réalisateur de cette vidéo qui souhaite faire toute la lumière sur cette manipulatrice hors pair qu’est  Caroline Fourest de citer quelques fautes flagrantes facilement vérifiables, de nous les montrer et de trouver quand, ou, comment, Caroline Fourest a tenu les propos que lui reproche Tarik Ramadan...

Les allégations supposées de C. F., je ne les ai pas trouvées, mais pour les fautes, il suffit de consulter la suite de la vidéo dont l’extrait provient. J’y reviendrai...

Pour prouver que C. F. ment comme une arracheuse de dent, le réalisateur qui a un certain avenir dans le film de fiction nous la montre en train de citer T. R.  A 1m 56, elle déclare que quand T. R. dit à son public : « Caroline Fourest ne supporte pas la façon dont je soutien la Palestine » Naulleau, encore lui, joue les scandalisés en disant que c’est totalement faux et que jamais il n’aurait laissé passer un truc pareil...  Il aurait suffit à N. comme au réalisateur de vérifier en regardant cette vidéo :


En substance, c’est bien N. qui se plante sévère et pour notre réalisateur, cela s’appelle avoir loupé une bonne occasion de se taire...

Le passage avec le porc-épic rouge (désolé, je ne connais pas son nom) est des plus confus... C. F. parle du droit de critiquer toutes les religions et notre piquant ami nous parle de la stigmatisation des musulmans et du léchage de cul des juifs… Je ne vois vraiment pas ce qui dans ce passage pourrait nous démontrer que C. F. est islamophobe ?!?

On reste dans l’argument d’autorité (une valeur sûre) avec l’arrivée de Dieudonné. Il commence très courtoisement et avec beaucoup d’élégance par jouer du pipo à la tête de son interlocutrice pour ensuite lui répéter trois fois « vous avez le droit de cracher à la gueule des musulmans »... Il aurait pu garder un peu de salive pour nous donner un exemple facilement vérifiable...

Monsieur T. R. est de retour à 5min49 et reproche à Madame F. de n’avoir jamais dénoncer ces 20, 30 dernières années l’occupation de piscines publiques par des femmes juives qui souhaitent se retrouver entre femmes (on comprend bien que ce dont parle T. R., c’est de son discours qui est censé être anti-Islam et pro juif)... Commençons par l’absurde, vu que C. F. est née en 1975, il aurait fallu qu’elle dénonce cet accro à la laïcité à 6 ans... Vous allez dire qu’elle aurait pu le faire à l’âge adulte et c’est ce qu’elle a fait en publiant un livre « La laïcité à l’épreuve des intégrismes juif, chrétien et musulman » en 2003, soit à 25 ans....

On peut se demander aussi pourquoi le réalisateur de ce brûlot nous gratifie de l’extrait vidéo à 6min49 où Zemmour (toujours près à en lâcher une bonne) balance que C. F. est une fille de divorcés et qu’il ne faut pas aller chercher plus loin les raisons de son homosexualité... En quoi cela est un argument pour démontrer que C. F. est une menteuse islamophobe ? ...   En quoi cela est un argument ? Ou alors est-ce l’homosexualité,  qui est réprimée par les religions, qui doit entrainer le croyant à condamner C. F., plutôt que son discours ? Quel laïque pourrait défendre cela ?

8min23... Mister N. is back pour insulter F. et comme d’habitude, c’est dommage que le responsable du montage vidéo coupe dans son scénario et à l’image la réponse de F…

9min49, c’est au tour du Maire François Pupponi de sous entendre que C. F. serait plus clémente pour les immixtions des symboles juifs et catholiques qu’envers ceux de l’islam... On n’a vraiment pas de chance, parce que là non plus, notre diffuseur vidéaste de la vérité crue n’avait pas la fin de la vidéo. On peut supputer que si sa réponse ne figure pas dans ce montage, c’est que C. F. avait à truc à redire sur cette analyse... Sinon, pour les septiques durs à cuire, pour l’entendre dénoncer l’extrémisme juif, c’est ici : 


Retour à notre vidéo témoin. 10min32, Ah, enfin, j’y reviens ! T. Ramadan va nous donner, aidé par un montage dynamique de ce bon vieux réalisateur, la preuve de la monstruosité de C. F. On peut s’attendre à ce qu’elle soit honnie comme islamophobe comme j’ai pu le lire sur les réseaux sociaux, mais l’horreur absolue est une erreur de citation concernant une préface de livre rédigée par T.R. et surprise, elle reconnait sa méprise et promet d’effectuer les changements nécessaires. On pourrait espérer que T. R. salue qu’elle ne joue pas à la politicienne en noyant le poisson, mais assume en reconnaissant reconnait son erreur... Non, au lieu de cela T.R.  enfonce le clou en la déclarant coupable de malhonnêteté intellectuelle...  Nous y voilà…

Les autres reproches des erreurs de C. F par T. R. sont ici en début de vidéo :


Et pour ceux que la réponse de C. F. Intéresse, c’est à 6min27

Le réalisateur peut s’endormir la conscience tranquille, le devoir accompli et rêver à de nombreux prix de la presse pour ce reportage exceptionnel et d’une objectivité rare...

C. F. est critiquée par les gens qu’elle critique... On peut se dire que c’est son travail de journaliste d’investigation d’enquêter sur des personnalités qui agitent l’actualité, mais ce n’est pas le boulot de T.R. , pour prendre un exemple, de discréditer C. F.. Il se défend, quoi de plus normal... Et la meilleure défense, c’est l’attaque... A vous de juger sans oublier que ce n’est pas comme s’ils pouvaient aller se boire une petite coupe dans un bar gay... Pourtant, en ce qui concerne les récents événements à l’ULB lors d’une conférence sur l’extrême droite où C. F. a été privée de parole par une action commando,


T.R. et C. F. condamnent ensemble (mais pas d’une même voix) le modus operandi de la bande à Chichah… Dans cette dérive communautaire, tout peut arriver… De là à ce que C. F. et T. R se retrouvent sur la même longueur d’onde, il ne faut pas rêver :


Ce ping-pong communautaire aux coups adroits n’entraine que le revers de l’espoir du vivre ensemble…

JF Jacobs

Quelques arguments de C. F. Qui a pris le temps (c’est pas comme moi) de lire  tout T. R. :